Garantir l’accès et la prise en charge de l’avortement partout en Union Européenne, pour toutes et tous : c’est ce que réclame le collectif inter-européen #MaVoixMonChoix via sa pétition (cliquer pour signer).
L’objectif de la campagne européenne
Lancé en avril 2024, le collectif #MaVoixMonChoix originaire de Slovénie a un objectif simple : 1 million de signatures partout en UE pour inciter les parlementaires européens à garantir un accès sûr, sécurisé et accessible partout sur le territoire à l’avortement, 100% pris en charge.
La deadline pour récolter les signatures est fixée au 24 avril 2025, soit un an de récolte. L’ensemble des collectifs et associations européennes s’organisent pour changer l’avenir des femmes. Partout sur le territoire, les collectifs, militantes et militants, bénévoles s’activent pour récolter un maximum de signatures !
En France, #MaVoixMonChoix est co-porté par :
Un accès à l’IVG inégal en Europe
Le droit à l’IVG est reconnu dans 25 des 27 pays membres de l’Union Européenne. Avant 2023, il était totalement prohibé à Malte. Aujourd’hui, le parlement a concédé un assouplissement uniquement si la vie de la mère ou du fœtus est en danger. En Pologne, les conditions sont très strictes depuis 2021 car l’IVG est autorisé seulement en cas de danger de mort du fœtus ou de la mère, d’inceste ou de viol. Avant, la Pologne était un pays pionnier en Europe, garantissant l’accès à l’avortement dés le début du XXème siècle.
Malgré le droit à l’IVG, plusieurs pays Européens entravent la liberté des personnes de disposer de leur corps. C’est le cas de la Hongrie qui oblige à écouter les battements du cœur du fœtus. En Italie, de nombreux médecins refusent de le pratiquer, et ils sont de plus en plus nombreux (2/3 des gynécologues). Par conséquent, les avortements clandestins y sont en augmentation alors que le nombre d’avortements légaux recule. De plus, la nouvelle première ministre, Giorgia Meloni, a autorisé en 2024 les militants et militantes à dissuader à avorter au sein même des cliniques (source Oxfam).
Un droit constamment menacé
L’IVG concerne 1 femme sur 3 en France et, depuis ces dernières années, ce droit est de plus en plus attaqué sur notre territoire et à l’étranger. On se souvient toutes et tous des multiples attaques envers le Planning Familial de Strasbourg via des tags anti-IVG, des faux RDV pour empêcher les femmes d’être accompagnées, des piratages du site internet…
Selon Center for Reproductive Rights via Le Monde, 40% des femmes en âge de procréer vivent dans un pays où l’avortement est restreint ou interdit.
On ne le répètera jamais assez : interdire l’IVG n’empêche pas l’avortement qui devient alors clandestin. En effet, depuis l’interdiction de l’avortement des au Texas, la mortalité des femmes enceintes a bondi de 56% entre 2019 et 2022 (Le Parisien). On estime à environ 47 000 femmes qui décèdent d’un avortement clandestin chaque année (Haut Conseil à l’Egalité).
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Il n’a jamais été aussi urgent de garantir un accès sûr et sécurisé à l’ensemble des Européennes et des Européens. A l’heure où cet article est rédigé, le compte y est presque !
Signez tout de suite la pétition de soutien en cliquant ici
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